vendredi 4 février 2011

Super Size Me

Chose promise...

La nourriture à Middlebury College.
On a : le breakfast, le brunch, le lunch et le dinner à volonté, on peut donc passer la journée à... manger.
Il y a au petit dej des machines à griller les muffins et les tranches de brioche, les bagels aux myrtilles et au sésame, des pankaces, des fruits, des céréales, des gauffres, descookies, des scones, du lait et...
Du café.
De l'eau au café
De l'eau au café et au lait
De l'eau au café et au lait et au sucre.
On peut y rajouter des mini chamallow, des pépites de chcoolat, de la crème,, du beurre de cacahuètes.

Au breakfast certains types prennent trois hamburgers, certaines filles des verres de lait avec quate ou cinq cuillères à soupe de beurre de cacahuète... Autant vous dire que je me limite aux cérales/ fruits. En tout c'est assez AWESOME tout ça.

Pour les autres repas c'est la meme chose, avec un bar à salade et du riz, et deux ou trois plats différents chaque jour en plus. C'est vachement bon.

Voici des photos

<3 Enjoy your noodles.
Meuf-ins

Cakes

?

Yaourts

Hamburger ? Hot dog ?

Onion Rings et frites dès 7h du mat

Soja/haricots


Doigts

Toaster roulant.

Bol de fruit


Salade, équilibrée.




Je vous laisse, j'ai piscine

Call me cow-boy

Une des activités de cette semaine d’orientation est… Square Dance.
Quand Sara W, de Middlebury à Paris, m’avait dit que les chemises de flanelle à carreaux étaient « très Middlebury, » je pense que j’avais pas vraiment compris pourquoi.
En fait c’est très Vermont,
Ca va avec la square dance. On dirait Country je pense; J'ai débarqué avec Pauline dans une salle remplie d'étudiants pas complexés du tout en chemise à carreaux, bottes de cow-boy et autre shorts en jean.

Alors j’ai décidé de pas me la jouer « I’m too cool for that » (j'aurais peut-être du). Et de renter dans la ronde genre cour de récré.
Le résultat ? Toutes les trente secondes vous vous présentez à un nouveau (pour moi se présenter incluait « hi, I’m Sarah, I’m french so excuse me if I don’t do exactly what the singer is asking ». Phrase trop longue pour la placer avant le « Do si Do » que j’ai changé en « I come from france ». Et je me suis vachement amusée. En fait. Far aay from my parisian life !
Enfin pour le coup ça se passe de commentaires, voyez plutôt…
(P.S bien sur la musique n’est pas du tout la bonne… imaginez plutôt et je suis celle en t-shirt noir...)

Allez, je vous laisse, j’ai une chemise à acheter.


mercredi 2 février 2011

Souris et tais-toi

A Middlebury, la règle d'or est "on s'occupe de tout".
C'est un peu flippant en fait, tout le monde et souriant et friendly et ... (OK je suis pas vraiment en train de me plaindre, juste c'est chelou)

Enfin bref, activités de rencontre genre minglebingo (un sorte de bingo où il faut trouver qui déteste les champignons, qui a élevé une plante pendant 24 ans, qui 21 ans, qui parle 4 langues, qui a un chat obèse...), comité d'accueil.. comme celui très photogénique que vous pouvez voir sur la photo,
En fait tout ça est génial bien sur, on va skier jeudi, ce soir il y a un truc de danse, des session de relaxation, des diners, etc etc, et on rencontre des étudiants de partout, des américains qui viennent d'arriver et passeront 4 années de leurs vies à Middlebury... C'est super.

Mais un moment toute seule dans ma chambre c'est vraiment parfait. En fait c'est tellement prenant et speed qu'on a pas le temps de PENSER.
Du coup quand j'ai vu à la cafétéria la famille de Sara, dont j'étais marraine au premier semestre à Paris, et qu'ils m'ont serré dans leurs bras j'ai tout d'un coup réalisé ce que tout ça a de surréaliste, et que je suis Sarah française, et peut-être un peu larguée dans tout ça quand même.
C'est un grand coup de vertige !

Et le Jet lag, que ceux qui ont déjà vécu le jet-lag se manifestent !
Le corps est à Paris, 6 heures après l'esprit. Donc quand j'ai envie de manger mon corps n'a pas faim et quand j'ai envie de dormir mon corps n'a pas sommeil !

Mais bon, tout est parfait, brillant, enneigé, alors

Smile and shut up !

mardi 1 février 2011

Bienvenue au pays des bisounours

Un mini van est venu me chercher à l'aéroport. Alors le Vermont c'est simple. Imaginez une ville. Enlevez les immeubles, les maisons, les réverbères, les jardins publics, les voitures. Ajoutez une bonne dose de neige, quelques montagnes, des arbres blancs, des chasse-neiges violents et voilà. Le Vermont. Oh ! J'allais oublier... les vaches !
Après avoir récupéré les clés, rencontré l'autre française (Pauline) partagé l'expérience du jet lag et m'être faite prendre en photo pour mon ID; on m'a emmenée à "Le château", ma résidence.
Voici une photo, les autres viendront, parce qu'il y a quand même un piano, un salon genre Gryffondor, des photographies de Paris un peu partout... Pour le moment le campus est vide, c'est encore le break; C'est vachement bizarre tout ce silence toute cette nature tout ce vide et tout ce blanc, un peu angoissant même. Avec Pauline on se disait qu'on est un peu dans une troisième dimension.
Vachement cool quand même la troisième dimension ! Ma "mentor", une grecque hyper enthousiaste et bienveillante a déboulé dans ma chambre en riant et en me disant que j'étais welcome in Midd, que j'allais love it here, et de m'offrir un mug en pis de vache et des chauffes mains... Tranquilou, what else ?

Il va falloir que je consacre un article entier à la nourriture, c'est incroyable. Imaginez un immense réfectoire avec une vingtaine de personnes en tablier qui font en sorte que les étudiants ne manquent de rien, et tout en libre service, un bar à salade, du riz, des pâtes, de la glace, des muffins, des bagels, des  crèmes, des sachets de thé, du café, du chocolat chaud, le tout compris dans le tarif de la scolarité ((Merci l'échange !)
Complètement dingue, ils passent de la musique pop et on a envie de danser plus que de manger ! C'est un peu surréaliste en fait.






On m'a conseillé les grandes luges rouges, on m'a parlé de la library, je suis allée faire quelques courses de bases au petit shop de Middlebury, rempli de sweat shirts siglés du nom de la fac...

En rentrant du dîner ce soir il y avait sur ma porte mon nom et celui de ma roomate qui n'est pas encore arrivée et deux petits kit-kat !

Bref, Greek, Gilmore Girl, 90210, c'est pas que n'importe quoi !

Big City... Bright Lights,

New York New York !

Je suis arrivée à l’aéroport de New York, et dès que le type de la douane a tamponné brusquement mes papiers d’un « admitted », j’ai plus eu de peur, plus eu de regrets, je suis américaine pour cinq mois ! J’ai passé les portes avec une énorme bulle de savon dans l’estomac et je suis sortie dans le froid surprenant de New York. Pour rejoindre Manhattan et l’endroit où j’étais logée, Central Park South, j’ai pris un taxi. On m’avait dit : T’es pas chez les bisou ours prends un taxi JAUNE !

Un gros type engoncé dans un manteau imperméable très droit m’a interpellée « Hey Young lady ! Where are you going ? » Je lui dit Central park south et il dit Ok Come over here ! Et il me montre son break noir. J’ai presque crié « No ! I want a yellow one ! »
J’ai donc pris un Yellow cab et le chauffeur m’a demandé où j’allais, j’avais à peine prononcé deux mots qu’il me coupait : « Vous êtes française ? »  C’était un togolais, et pendant qu’il m’emmenait vers les lumières brûlantes de la ville on parlait de sa vie, togolais d’origine il a laissé son petit frère à Angoulème et commencé des études d’ingénieurie à New York avant de s’engager comme chauffeur de taxi. Vachement sympa il m’a expliqué « One of the rule ! » Qui est qu’à l’ouest les numéros des rues sont paires et à l’ouest impaires. Enfin je crois. En tout cas je voyais sur le petit écran le quadrillage de la ville et en voyant avancer le petit point je pensais à Pacman, j’étais Pacman à New York sans rien à manger.
On est entrées dans New York par une grande avenue, et il m’a déposé devant l’apaprtement dans lequel j’étais logée en me souhaitant « a lot of fun ! Everything will be alright miss ! »
J’étais vachement contente, un doorman en costume s’est précipité sur la porte du taxi me l’a ouverte et a monté ma valise jusqu’au 10e étage de l’immeuble aux mur couvert de vieilles photos de NYC.
Le matin de ma journée new-yorkaise a commencé par une grande ballade à Central Park qui était… vide ! Tout était enneigé, les bonhommes de neige de Dunkerque tireraient la tronche devant ceux de New York je vous le dis ! Le soleil brillait sur toutes les statues, celles d’Alice in Wonderland, (carrément flippante en fait)
Les écureuils courent partout, les oiseaux vivent leur amour et s’en tapent des yeux voyeurs des marcheurs, à Strawberry Field (Snowy field ce jour là), une grande rosace est dessinée en hommage à John Lennon… inauguré en 1985 par Yoko Ono qui avait raqué un million de dollars !


Le Moma... Frida Kahlo, Lichtenstein, et ce tableau incoryable : Christina's World, une fille allongée rampe, essaye d'atteindre sa maison, c'est simple mais c'est frappant ! Il date de 48 et a été peint par Andrew Wyeth si j'ai bien compris il s'agit d'une fille malade de la polio. Vachement gai quoi.


Je peux pas tout raconter ici, mais il y a eu Times Square et le magasin de jouet que je vous ai déjà montré, il y a les bagels remplis de crème de Broadway et la soupe de nouilles au poulet, les lumières même le jour, es break dancers, et Madison avenue remplies de filles élégantes et élancées qui montent et descendent des taxis les bras remplis de sacs de shopping, et Soho et les filles qui ont troqué leurs talons pour des baskets...
What else... Les mecs qui vous interpellent pour les homeless people avec le même ton que s'ils vous proposaient un hot-dog, le métro tellement compliqué et les rues tellement simples...








New York est éblouissante, et par éblouissante j'entends que quand je ferme les yeux je la vois encore en taches de lumière sous mes paupières.

Va te rhabiller, Toy'srus de la cité Europe !

Arriver au Toy's rus de Times Square c'est comme entrer dans un dessin animé géant, genre Pinocchio et son parc d'attraction . 
Ou Charlie et sa chocolaterie


Allison's dream : 


Victor's dream

ByeBye !


Les avions Icelandair sont trop cools, chaque passager a un petit écran tactile avec des films et des CD et tout.
Manque de bol le mien marche pas, enfin sauf pour la musique. Ils ont tous les albums de Coldplay et de Bjork et des trucs des stones, des beatles, de bob Dylan, rod stewart. C’était pas mal de décoller de Paris avec simon and Garfunkel dans le soreilles. Je me croyais un peu dans un film quoi;
Enfin bref, en parlant de film, pas de film pour moi sur l’écran magique. Et je me vois mal commencer ma vie d’anglophone en râlant. Du coup je dis rien et je regarde d’autres trucs.. Le voisin par exemple. Plutôt beau gosse, fine barbe autour du visage, yeux doux et gilet gris et fin, sa montre porte quatre cadrans, quatre heure différentes, un grand voyageur j’imagine. Il parle islandais aux hôtesses. Je me disais qu’il devait être sympa et qu’on pourrait peut-être parler mais il en est déjà à sa cinquième petite bouteille de vin rouge qu’il verse soigneusement dans un gobelet en plastique donc je vais éviter…

On m’a proposé à manger mais je suis incapable d’avaler quoi que ce soit et quand je réfléchis au décalage horaire, j’ai rien avalé depuis ce matin, je suis tellement partagée entre l’excitation , l’impatience et la trouille verte bleue et rouge que je suis rien qu’un cerveau, j’ai l’imrpession que mon corps doit suivre et point final.

C’était bizarre de dire au revoir à tout le monde, c’est pas possible de réaliser qu’on part tant qu’on est pas dans l’avion au dessus des nuage roses, tant qu’on voit pas la côte islandaise blanche de glace qui découpe la terre comme un puzzle aux pièces bien rondes.
Quand on était petites on imaginait ce que ça faisait de traverser des nuages, jje voyais ça comme du beurre, un truc épais et doux. En fait c’est juste logique : vaporeux et aveuglant. N’empêche, j’ai kiffé les nuages d’ Islande parce qu’ils sont tellement mastocs qu’ont dirait un mix entre de la guimauve et de la barbe à papa. Ou alors ce truc incroyable : le Fluff (du chamallow liquide). (Merci S.S)

Il est 20h30 chez vous, 16h30 dans le fuseau horaire que je traverse, il fait jour dans le ciel, je débarque à New York dans 4 heures, le petit avion sur le petit écran a fait la moitié de sa ligne jaune.
Je vous imagine en train de dîner, à Paris, à Berck, à Dunkerque, à Lille, en anglais et en français, des salades composées, des boîtes de cookies grand-mère, des nouilles instantanées, du saumon pas trop cuit ...
Et je pense que c’est pas si facile de pas pouvoir revenir chez soi pendant cinq mois. Et c’est pas qu’une question de bouffe !

Bon voilà, promis dans le prochain je vous raconte les buildings et central park, et je mets des photos toutes droit sorties de mon appareil photo rose qui me fait penser à vous !

Love you my friends !

Sarah