mardi 1 février 2011

ByeBye !


Les avions Icelandair sont trop cools, chaque passager a un petit écran tactile avec des films et des CD et tout.
Manque de bol le mien marche pas, enfin sauf pour la musique. Ils ont tous les albums de Coldplay et de Bjork et des trucs des stones, des beatles, de bob Dylan, rod stewart. C’était pas mal de décoller de Paris avec simon and Garfunkel dans le soreilles. Je me croyais un peu dans un film quoi;
Enfin bref, en parlant de film, pas de film pour moi sur l’écran magique. Et je me vois mal commencer ma vie d’anglophone en râlant. Du coup je dis rien et je regarde d’autres trucs.. Le voisin par exemple. Plutôt beau gosse, fine barbe autour du visage, yeux doux et gilet gris et fin, sa montre porte quatre cadrans, quatre heure différentes, un grand voyageur j’imagine. Il parle islandais aux hôtesses. Je me disais qu’il devait être sympa et qu’on pourrait peut-être parler mais il en est déjà à sa cinquième petite bouteille de vin rouge qu’il verse soigneusement dans un gobelet en plastique donc je vais éviter…

On m’a proposé à manger mais je suis incapable d’avaler quoi que ce soit et quand je réfléchis au décalage horaire, j’ai rien avalé depuis ce matin, je suis tellement partagée entre l’excitation , l’impatience et la trouille verte bleue et rouge que je suis rien qu’un cerveau, j’ai l’imrpession que mon corps doit suivre et point final.

C’était bizarre de dire au revoir à tout le monde, c’est pas possible de réaliser qu’on part tant qu’on est pas dans l’avion au dessus des nuage roses, tant qu’on voit pas la côte islandaise blanche de glace qui découpe la terre comme un puzzle aux pièces bien rondes.
Quand on était petites on imaginait ce que ça faisait de traverser des nuages, jje voyais ça comme du beurre, un truc épais et doux. En fait c’est juste logique : vaporeux et aveuglant. N’empêche, j’ai kiffé les nuages d’ Islande parce qu’ils sont tellement mastocs qu’ont dirait un mix entre de la guimauve et de la barbe à papa. Ou alors ce truc incroyable : le Fluff (du chamallow liquide). (Merci S.S)

Il est 20h30 chez vous, 16h30 dans le fuseau horaire que je traverse, il fait jour dans le ciel, je débarque à New York dans 4 heures, le petit avion sur le petit écran a fait la moitié de sa ligne jaune.
Je vous imagine en train de dîner, à Paris, à Berck, à Dunkerque, à Lille, en anglais et en français, des salades composées, des boîtes de cookies grand-mère, des nouilles instantanées, du saumon pas trop cuit ...
Et je pense que c’est pas si facile de pas pouvoir revenir chez soi pendant cinq mois. Et c’est pas qu’une question de bouffe !

Bon voilà, promis dans le prochain je vous raconte les buildings et central park, et je mets des photos toutes droit sorties de mon appareil photo rose qui me fait penser à vous !

Love you my friends !

Sarah

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire